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Copyright 2010-2011      Lycée Maurice DELAFOSSE                 Riviera Golf -Abidjan à proximité de l'ambassade des USA  et de la grande mosquée

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SDC10090

Enseignement Général: Primaire - Collège - Lycée

Programmes Français

Etablissement conventionné CNED

(Le CNED: établissement public national du ministère de l'Education national français)

Lycée Maurice DELAFOSSE SDC10040_mod
info
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Allocution du PCA

De la gauche vers la droite: M. Moustapha COULIBALY PCA de l'association des parents d'élèves du Lycéé Maurice DELAFOSSE et M. le Ministre de l'Education nationale de Côte d'ivoire.

RECEPTION DU MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE

Association des Parents d'Elèves et Parents d'Elèves Associés- APEA

Lycée Maurice DELAFOSSE

Vendredi  3 septembre 2010


Discours du Président du Conseil d'Administration 


Monsieur le Ministre de l'Education Nationale,

Madame la Directrice du Service Autonome de Promotion de l'Enseignement Privé- SAPEP

Monsieur le Conseiller culturel du Consulat de France en Côte d'Ivoire

Mme le Proviseur du Lycée Blaise Pascal,

Mme la Directrice du Nid de cocody,

Mesdames&Messieurs les chefs d'établissement,

Mesdames & Messieurs  représentant la famille DELAFOSSE,

Mesdames&  Messieurs, membres du Conseil d'Administration de l'APEA,

Mesdames & Messieurs, chers enseignants.


C'est avec un réel plaisir que nous vous accueillons aujourd'hui, dans cet établissement à programme français dont la vie, même si elle est relativement courte, s'honore déjà d'une histoire à la fois riche et enrichissante, et pleine d'enseignements.


Si vous le voulez bien, Monsieur le Ministre, reportons-nous au mois de novembre 2004. Dans la partie Nord d'Abidjan, certains établissements à programme français sont vandalisés et obligés de fermer. Du jour au lendemain, un grand nombre d'enfants qui, pour des raisons diverses, ne peuvent ni partir en France ni s'inscrire dans des écoles de la sous-région, se retrouvent à la maison, sans école et sans occupation éducative.


Beaucoup de parents, désemparés et embarrassés, n'ont de choix que celui du découragement. Un découragement heureusement de courte durée ! C'est en effet leur ressaisissement rapide et leur ferme détermination qui vont nous conduire à l'établissement où nous nous trouvons ce matin.


Leur premier geste est de tendre la main aux enseignants et aux personnels administratifs restés sur place. Ensemble, bravant toutes sortes d'obstacles, ils vont mettre sur pied un Collectif qui se fixe de poursuivre l'éducation des enfants, en attendant la réouverture des établissements scolaires détruits.


La seule perspective qui s'offrait alors à nous était l'enseignement à distance, dispensé par le CNED, le Centre national d'enseignement à distance, une structure reconnue par le Ministère de l'Education Nationale de France. Nous étions confrontés à des conditions de fonctionnement lourdes et pénibles, mais nous n'avions aucune autre alternative.


C'est le lieu de saluer les autorités ivoiriennes et les autorités françaises. Les unes et les autres n'ont ménagé aucun effort pour nous accompagner et nous aider à sortir de la douloureuse humilité des débuts. Nous avons visité tout à l'heure un complexe de dix classes qui nous a été aimablement offert par les autorités ivoiriennes. Quant aux autorités françaises, nous n'oublierons jamais les nombreuses facilités qu'elles nous ont consenties pour les inscriptions des enfants au CNED ainsi que l'obtention d'une convention de partenariat pédagogique et administratif qui nous a permis de réaliser un dispositif d'enseignement en présence.


Cette opération, si exaltante qu'elle était, n'était pas envisagée comme une œuvre pérenne. Nous avions même clairement prévu qu'à la réouverture du Lycée Blaise Pascal, la mission de notre Collectif s'arrête ipso facto. Je voudrais saisir l'occasion pour relever l'excellence des relations entre notre établissement et Madame la Proviseure du Lycée Blaise Pascal qui associe nos enseignants aux stages de perfectionnement organisés dans son établissement.


Mais, une Assemblée Générale Extraordinaire des parents d'élèves, organisée le 24 mai 2008, décide de pérenniser cette mission, compte tenu de l'importance de la demande en enseignement à programme français.


Le 3 juillet 2010, une autre Assemblée Générale Extraordinaire des parents d'élèves décide de séparer la mission du Collectif et celle de l'établissement proprement dit. Et ainsi, les deux structures suivantes ont été mises en place :


•        Une association qui prend le nom d'Association des Parents d'Elèves & Parents d'Elèves Associés (APEA),

•        Un établissement scolaire qui reçoit le nom de Lycée Maurice DELAFOSSE.


Pourquoi ce nom de Maurice DELAFOSSE ?


Le conseil d'administration était à la recherche d'une dénomination qui soit assortie de valeurs intellectuelles, culturelles, sociales et morales communes à la fois à la France et à la Côte d'Ivoire. Le nom Maurice DELAFOSSE a été retenu parce que c'est le nom d'un administrateur et intellectuel français, connu pour des travaux exceptionnels en linguistique, en ethnographie et en histoire.


Maurice DELAFOSSE est arrivé dans notre pays en 1894. Tour à tour commandant de cercle en Côte d'Ivoire et au Mali, puis consul de France à Monrovia, il sera le chef de la Section française de la Commission franco-anglaise pour la délimitation des frontières de notre pays. De ce fait, c'est un de nos grands ancêtres, qui s'est inculturé dans notre pays, au point de nous laisser une descendance qui prolonge si dignement son nom.


La documentation qu'il a laissée sert aujourd'hui de base et de références aux recherches des historiens et des anthropologues africains sur nos langues et nos civilisations, et nous souhaiterions, M. le Ministre, que vous vous joigniez à nous pour lui rendre un hommage appuyé.


Bien entendu, nous avons informé ses petits-enfants, qui vivent avec nous aujourd'hui dans ce pays, de notre projet de donner son si noble nom à notre établissement. Leur accueil nous a encouragés et ravis. Je voudrais saisir l'occasion de cette petite cérémonie pour leur dire une fois encore MERCI.


M. le Ministre, chers invités, je ne vous serai jamais assez reconnaissant pour votre présence à nos côtés, ce matin.


Ensuite, nous vous convierons à une petite collation, avant que M. le Ministre et nos invités prennent congé de nous.


Je vous remercie de votre très aimable attention.



Moustapha Coulibaly

PCA



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